Comment avoir toujours quelque chose à dire : 7 astuces ingénieuses

avoir-toujours-quelque-chose-a-dire1Si parler en société semble naturel pour certains, d’autres ont du mal à échanger avec les autres.

En effet, il n’est pas toujours facile de savoir de quoi parler, ni de s’intégrer dans une conversation.

Pour vaincre ce syndrome de la plage blanche, il existe des techniques simples à mettre en place.

Vous vous demandez comment avoir toujours quelque chose à dire ? Voici 7 astuces indispensables !

Que signifie avoir toujours quelque chose à dire ? 

La conversation est un art sur lequel de nombreuses personnes ont des préjugés. Le plus courant d’entre eux consiste à penser qu’avoir toujours quelque chose à dire signifie parler de façon ininterrompue. Tout silence dans un dialogue devient alors un signe de gène auquel il est impératif de palier au plus vite.

Cette pression de parler à tout prix suffit souvent à transformer une conversation intéressante en verbiage inutile. Car on finit souvent par dire des choses sans intérêt dans le seul but de meubler le dialogue. D’autres fois, cette peur de manquer de conversation fait naître un syndrome de la page blanche.

En réalité, avoir toujours quelque chose à dire, c’est surtout être à l’aise dans toutes les conversations. Cette forme d’intelligence sociale permet de discourir aisément quel que soit le contexte. Tête à tête romantique, bavardage entre amis, débat enflammé ou entretien d’embauche, peu importante.

Les astuces exposées dans cet article n’ont donc pas pour but de vous transformer en moulin à paroles. Elles sont là pour vous permettre d’être plus à l’aise dans la communication et de pouvoir tenir des conversations fournies et agréables avec des interlocuteurs variés. Une qualité qui va améliorer votre vie sociale et professionnelle.

1- Abandonner ses préjugés

La première astuce pour avoir toujours quelque chose à dire, c’est d’abandonner vos préjugés en matière de sujets de discussion. De nombreuses personnes expriment le désir de parler davantage avec les autres, mais se refusent à échanger sur des banalités. Cela fait pourtant partie intégrante des interactions sociales, en particulier dans la sphère professionnelle.

Ne jamais être à cours de choses à dire implique de facto de pouvoir parler de tout. Bien sûr, nous avons tous des sujets de prédilection. Les dernières frasques de Nabila, ou les résultats de la Ligue 1 ne font peut-être pas partie des vôtres, et c’est votre droit. Mais si vous voulez maîtriser l’art de la discussion vous devez être capable d’en parler.

En décidant qu’aucun sujet n’est indigne de votre intérêt, vous vous ouvrez aux autres dans leur diversité. Ainsi, vous pouvez créer de nouveaux liens et être à l’aise dans tous les milieux. Être apprécié par une grande diversité d’interlocuteurs est une preuve d’intelligence sociale.

À ce stade, vous vous demandez sûrement comment avoir quelque chose à dire sur un thème qui ne vous intéresse pas. Dans ce cas, commencez par faire un effort pour agir comme s’il s’agissait vraiment de quelque chose de passionnant. Posez des questions pour relancer la conversation et vous faire expliquer ce que vous ne comprenez pas. Écoutez réellement les réponses et rebondissez dessus.

2- Ne pas se forcer à parler

Nous l’avons dit plus haut, avoir toujours quelque chose à dire n’est pas se forcer à parler en permanence. De même, un dialogue n’est pas une lutte où vous devez vous imposer vis-à-vis de l’autre, ni tenter de briller à ses dépens.

Cette conception de la discussion mène certains à apprendre des réparties ou des histoires par cœur. Ces personnes mettent au point et répètent des stratégies très élaborées qui se révèlent souvent inutiles sur le terrain.

Une conversation n’est pas une pièce de théâtre dont les répliques sont connues à l’avance et où il est possible d’apprendre son rôle par cœur. Les interactions sociales et les subtilités de la communication sont bien plus complexes.

Pour soutenir n’importe quel bavardage sans être à court d’idée, vous devez absolument rester naturel. Ne vous focalisez pas sur votre peur de ne rien avoir à dire ou de tenir des propos inintéressants. Au contraire. Soyez serein et détendu, prêt à entrer avec votre vis-à-vis dans cette partie de tennis qu’est un dialogue.

3- Comprendre son interlocuteur

Pour avoir une conversation de qualité, il est aussi important de savoir écouter que de savoir parler. Ça l’est peut-être même plus. En effet, écouter permet quelque chose d’essentiel : comprendre son interlocuteur. C’est-à-dire savoir qui il est, comment il se définit, où l’on se situe par rapport à lui, comment il pense et ce qui l’intéresse.

C’est sachant tout cela que vous pouvez déduire les meilleurs sujets de conversations à lancer avec une personne. Vous pouvez aussi vous adapter à votre interlocuteur en termes de contenu et de ton. On ne s’adresse pas de la même manière à son manager qu’à son ami d’enfance ou à sa femme. De même, on n’emploie pas le même vocabulaire avec un expert et un néophyte.

Si vous savez vous adapter à l’autre, vous êtes certain d’avoir toujours quelque chose à dire. Vos interlocuteurs apprécieront votre badinage et ils auront tendance à venir naturellement discuter avec vous. Comme vous saurez sur quel sujet les aiguiller, vous ne risquez pas de vous retrouver en panne d’inspiration.

Communiquer harmonieusement et avec succès demande une grande part de psychologie et d’observation. Cette approche ne nécessite pas de talent particulier, mais simplement de faire l’effort de comprendre les autres avant de vouloir être compris.

Le principe de tout échange harmonieux est d’être plus prompt à donner qu’à recevoir. Prodiguez votre écoute et observez. Vous aurez alors tout ce dont vous avez besoin pour être écouté en retour.

4- Faire parler l’autre pour rebondir

Une autre astuce pour ne jamais être à court de répartie lors d’un échange consiste à faire parler l’autre pour pouvoir rebondir sur ses propos. De cette manière, vous guidez la conversation. Lorsque vous sentez que vous n’avez plus grand-chose à dire, il vous suffit de l’orienter dans une nouvelle direction.

Voyons comment appliquer ce principe en pratique. Si vous connaissez un temps soitpeu votre interlocuteur, vous pouvez commencer dès le début de votre entrevue. Pour se saluer, la plupart des gens posent la traditionnelle question : « Ça va ? », en se souciant souvent fort peu de la réponse.

Pour avoir un échange animé, oubliez cette habitude. À la place, demandez à la personne de vous raconter quelque chose qui fait partie de son actualité. Par exemple : « Alors, comment s’est passé ton stage ? Raconte-moi tout ! ». Cette manière de communiquer ouvre instantanément le dialogue.

Vous avez ensuite tout le loisir d’écouter votre vis-à-vis pour décider de la suite. Vous pouvez converser avec lui sur son stage. Si cela ne vous inspire pas, vous pouvez également amener le débat sur un élément précis. Dans ce cas, glissez une phrase du style : « Ah bon, il s’est passé… ? Dis-m ‘en plus ! ».

Dans le cas où vous devisez avec quelqu’un qui ne vous est pas assez familier pour vous permettre cette approche, vous pouvez plus simplement poser des questions ouvertes. Il faut que celles-ci soient suffisamment larges pour ne pas sembler trop intrusives.

5- Dynamiser une conversation grâce au reflet

La technique dite du reflet permet de rendre une discussion plus dynamique. Elle consiste à reprendre le propos de l’interlocuteur en y ajoutant une affirmation. Prenons un exemple concret :

– Ce sont toujours les amis de mon manager qui touchent des primes, ce n’est pas normal !

– Tu en veux à ton manager, car tu penses qu’il ne distribue pas les primes équitablement.

Vous devez parler sur le ton de l’affirmation pour ne pas donner l’impression de mener un interrogatoire. Si votre partenaire trouve que vous avez bien saisi son propos, il va poursuivre. Dans le cas contraire, vous lui laissez l’occasion de préciser son idée.

Cette technique est à utiliser avec parcimonie. Si vous le faites à chaque fois que la personne en face de vous dit quelque chose, cela peut devenir agaçant.

Si elle rectifie votre affirmation et que vous n’êtes pas certain de bien avoir saisi son propos, utilisez plutôt la reformulation qui est plus efficace dans ce cas. Si, au contraire, elle la valide, laissez-la développer avant de refléter ses dires une nouvelle fois.

Le plus important est de toujours rester naturel. Vous ne devez en aucun cas donner l’impression d’appliquer une recette toute faite issue du petit manuel de rhétorique pour les nuls. Si vous voulez placer votre technique à tout prix et que vos pensées sont fixées sur cet objectif, vous ne serez pas vraiment présent. La qualité de votre échange va alors s’en ressentir.

6- Parcourir chaque jour l’actualité

Les techniques conversationnelles aident à avoir toujours quelque chose à dire, mais elles ne se suffisent pas à elles-mêmes. Si vous n’êtes pas capable de nourrir le dialogue en y apportant votre propre point de vue sur les choses, vous finirez par donner l’impression de brasser de l’air.

Se tenir au courant de l’actualité fait partie des choses importantes, car c’est l’un des premiers sujets de discussion avec les autres, en particulier au bureau. Pas besoin de devenir un expert des finances, ni de la géopolitique. Prenez simplement le temps de vous imprégner chaque matin de ce qui s’est passé dans votre pays et dans le monde.

Interrogez-vous sur le sens de ces événements, approfondissez ce que vous ne comprenez pas et forgez-vous votre propre opinion sur les sujets rencontrés. Ainsi, vous éviterez les sueurs froides lorsque l’on vous posera la question fatidique : « Tu as vu ce qui s’est passé aux infos ce matin ? Qu’est-ce que tu en penses ? ».

Être informé ne signifie pas céder au pessimisme ambiant. Prenez de la distance avec ce que vous lisez, souvenez-vous que toute information est rendue de manière partielle par les médias et songez à ce qu’il y a de positif dans votre propre vie.

7- Lire pour développer sa culture

L’autre point qui permet d’avoir toujours une conversation agréable, c’est la culture. Les gens cultivés parviennent beaucoup plus facilement que les autres à échanger en société. Encore une fois, on ne vous demande pas de vous transformer en Encyclopédie Universalis. Simplement de nourrir votre esprit en apprenant de nouvelles choses.

Pour ce faire, rien de tel que la lecture. Qu’il s’agisse de fiction, de magazines ou d’ouvrages techniques, prenez chaque jour un moment pour dévorer quelques pages. Non seulement, vous prendrez goût à la lecture, mais vous vous rendrez compte que vos discussions sont de plus en plus riches.

La culture élargit considérablement le cercle de vos partenaires de discussion potentiels. Vous priver de cette fenêtre sur les autres et le monde reviendrait à vouloir devenir un pro d’Internet en utilisant une connexion à bas débit.

Cela ne vous empêche en rien de rester accessible. Il vous suffit d’adapter le sujet choisi et le niveau de conversation à votre public. De cette manière, vous serez apprécié aussi bien par ceux qui veulent parler du dernier blockbuster à la mode que par ceux qui s’intéressent aux dernières découvertes en matière d’allongement de la vie.

Finalement, ne jamais être à court de conversation n’a rien d’un défi insurmontable. Se lancer naturellement dans de grandes conversations non plus. Il vous suffit d’appliquer les 7 astuces de cet article et de retenir quelques principes fondamentaux. Souvenez-vous qu’avoir toujours quelque chose à dire ne signifie pas parler à tort et à travers.

Un dialogue n’est pas une lutte. Soyez toujours à l’écoute de l’autre et ouvrez-vous à tous les sujets. Utilisez des techniques comme le reflet pour relancer et dynamiser vos échanges. Enfin, soignez le fond en suivant l’actualité et en enrichissant votre culture. Un dernier conseil : entraînez-vous encore et encore !

Exprimez-vous !

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