3 pays en 3 semaines : Bolivie, Argentine et Brésil

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Lorsque j’ai décidé de tout abandonner pour partir faire le tour du monde, jamais je n’aurais imaginé tout le travail de planification et d’organisation qui se cache derrière un tel voyage.

Au cours de mes premières semaines, j’étais en mode « apathique », c’est-à-dire que je prévoyais au jour le jour, sans trop savoir ce que serait la journée ou la semaine suivante.

Après 4 mois de voyages, la situation est devenue complètement l’inverse…

C’est en partie mon visa en Inde (valide que 180 jours) qui m’a mis une telle pression…

Il faut dire que je n’ai jamais été un grand organisateur. J’aime bien qu’on planifie pour moi. C’est d’ailleurs mon ancienne copine qui s’occupait davantage de ce genre truc lorsqu’on voyageait ensemble.

Aujourd’hui, je prends conscience de l’importance de la planification pour un voyage, un business ou l’atteinte de n’importe quel objectif.

Sans direction claire et précise de son but, on ne va nulle part. En planifiant et en organisant à l’avance, on se libère d’un lourd fardeau et tout devient possible, même lorsque le temps est un enjeu.

Je n’aurais jamais pu profiter pleinement de mes trois dernières semaines de voyages sans un plan concret de mon itinéraire et des activités à réaliser.

C’est donc avec cette philosophie que j’ai quitté le Pérou pour la Bolivie.

La Bolivie : les plus beaux paysages que j’ai vus de ma vie

lagoon du parc sajama en bolivieN’ayant qu’une semaine en Bolivie, j’ai décidé de me limiter à la ville de La Paz et le salar d’Uyuni.

Au cours de mes trois premiers mois de voyage, plusieurs personnes m’ont parlé de ce dernier lieu et m’ont dit que c’était un endroit fantastique à découvrir. Les photos que j’ai pu contempler m’ont effectivement convaincu.

Le lieu se trouve à 12 heures d’autobus de La Paz. Ça faisait un peu loin pour y passer qu’une seule journée… J’ai donc décidé de booker un tour organisé de 3 jours qui incluait une visite du salar d’Uyuni et un road trip de 2 jours en 4×4 dans le parc National Sajama. Dans cet endroit, le jour était relativement chaud (jusqu’à 25 degrés) et les nuits étaient très froides (jusqu’à -25 degrés). Un vrai désert… Il n’y a rien, que des paysages extraordinaires et des 4×4 qui y circulent.

J’aurai vu au cours de ces 3 jours, les plus beaux paysages de ma vie. Un quasi 50 heures de transports routiers qui en aura valu la peine!

Buenos Aires : l’europe pour le prix de l’amérique latine

Pour ce qui est de ma semaine en Argentine, j’ai décidé de la passer en totalité dans la capitale Buenos Aires, une ville dont je plaza de armas buenos airesn’avais trop d’attente. On m’a avait dit beaucoup de bien et j’ai tout de suite compris pourquoi.

Buenos Aires est la ville la plus visitée d’Amérique du Sud. On la surnomme « Paris d’amérique ». En fait, on se croirait davantage en europe qu’en amérique latine. La physionomie des gens est différente (l’Argentine est une colonie italienne), l’architecture est de style européen, les voitures sont de marque européenne, la nourriture est d’un niveau supérieur à tout ce qu’on y retrouve en Amérique latine (particulièrement le vin et les grillades) et on se sent plus que jamais en sécurité. Bref, de quoi dépayser quand on vient de passer plusieurs mois en amérique latine.

Puis que dire des prix, ils sont tout simplement dérisoires si on entre au pays avec des dollars américains et qu’on les change sur le « black market » au taux bleu. Le peso argentin est une fois de plus en crise. L’inflation annuelle a atteint un taux alarmant et la dévaluation de la monnaie écope chaque mois.

En échangeant, vos dollars américains chez un commerçant de changes (cambio) clandestin sur la rue Florida ou Lavalle dans le centre-ville, vous pourrez augmenter votre pouvoir d’achat par plus de 30 % (voir cet article pour plus de détail). Enfin, c’est un énorme plus pour les touristes… Et un conseil : quittez le pays sans un peso en poche, car on vous en donnera que des pacotilles à l’extérieur du pays…

Enfin, j’ai été exalté par l’atmosphère que dégage Buenos Aires; une ville que je n’aurais jamais voulu quitter, ou une ville dans laquelle, peut-être, je vivrai. Histoire à suivre…

Le Carnaval de Rio : une fête grandiose

rio de janeiro brésilToute bonne chose a une fin, mais peut aussi être le début d’une autre bonne chose… Je suis donc parti pour le Carnaval de Rio de Janeiro, projet qui n’était pas prévu à la base. Le coupable : le gouvernement brésilien et son exigence d’obtenir un visa à l’avance pour entrer au pays (les français, vous êtes épargnés).

Le timing était pourtant parfait… J’ai donc dû trouver une solution, car il y en a toujours une. Merci à Kyle du blog LeaveYourDailyHell.com et son article bien détaillé sur la manière d’obtenir un visa brésilien à Buenos Aires qui m’a permis de résoudre mon problème en moins de 24h.

Mon arrivée à Rio fut un choc.

Tout d’abord, ce fut le choc de la langue…

Je ne comprenais plus personne et plus personne ne me comprenait. Les Brésiliens parlent le portugais et certainement plus de 90 % des gens avec qui j’ai essayé de parler ne parlaient n’y l’anglais, n’y l’espagnol.

Puis, le choc de la fête…

Je suis débarqué de l’autobus pas très loin de mon auberge en pleine festivité…

Il y avait du monde partout, déguisés en à peu près n’importe quoi, qui buvaient sans retenue.

Il faut rappeler que le Carnaval de Rio est le plus grand « party » au monde. Durant 5 jours, les Brésiliens fêtent dans la rue, et ce, partout dans la ville que ce soit le jour ou la nuit. C’est également l’occasion d’assister aux défilés des meilleures écoles de Samba à l’intérieur du Sambadrome et de participer à des bals masqués de tous les genres.

Je n’ai pas tout aimé de cette ville, mais je dois avouer que c’est dans le top des plus belles villes que j’ai vues à ce jour. Les plages sont tout simplement magnifiques!

C’est ainsi que se termine mon voyage en amérique latine…

Quatre mois d’expérience ultra enrichissante et des souvenirs gravés dans ma tête à tout jamais.

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Et voici les photos…

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Le salar d’Uyuni partiellement inondé d’eau. Janvier, février et mars font partie des saisons pluvieuses…

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Le célèbre arbre de pierre qu’on peut retrouver à l’intérieur du parc national Sajama.

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On retrouve des paysages à couper le souffle en Bolivie!

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« El Caminito »: une des rues les plus populaires de Buenos Aires. On y retrouve des maisons anciennes aux façades colorées et plusieurs professionnels de Tango danser en pleine rue.

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Mon escale vers Rio ma permis d’aller visiter les plus grandes chutes d’Amérique du Sud: Iguazu.

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Rio de Janeiro est encerclé par de nombreuses plages.

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Le Sambadrome de Rio: le seul véritable endroit où on peut assister à des défilés professionnels de Samba durant le Carnaval de Rio.

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Le stade Maracana aussi surnommé le temple du football. C’est ici qu’aura lieu la finale de la coupe du monde en 2014!

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Le Christ Rédempteur: une des 7 nouvelles merveilles du monde. Avec plus de 750 000 visiteurs par an, la statut de 38 mètres de haut est considéré comme l’attraction #1 de Rio de Janeiro.

Pérou et Machu Picchu : un « must » d’Amérique du Sud

Le Machu Picchu au Pérou

Plus de 100 jours se sont écoulés depuis que j’ai tout plaqué pour partir faire le tour du monde.

Les dernières nuits ont été courtes en sommeil, faute d’un horaire surchargé, mais je n’avais pas d’autres choix, outre celui de passer à côté de paysages inoubliables, de lieux pittoresques et de festivités rarissimes ce qui ne faisaient pas partie de mes options.

Je quitte aujourd’hui le Pérou après d’inoubliables moments. Mes quasi 3 semaines passées ici auront été des plus extraordinaires. En effet, jusqu’à maintenant, ce sera le pays que j’aurai préféré depuis le début de mon voyage et le pays que je recommanderai chaudement de visiter à mes paires, en Amérique.

Lima

Tout a commencé avec une semaine inoubliable à Lima dans la famille de Hiro, une connaissance de mon oncle qui m’a mis en contact avec ce dernier.

Question tourisme Lima n’a pas la côte. La plupart des voyageurs y resteront que 2 à 3 jours, le temps d’une visitelima plaza de armas dans le centre-ville, puis repartiront immédiatement vers une des destinations plus prisées telles que Cusco, Arequipa ou Ica. C’était d’ailleurs mon plan, qui encore une fois s’est vu modifié.

J’aurai au final passé 7 nuits à Lima au sein d’une famille généreuse, chaleureuse et super hospitalière.

J’y aurai découvert la délicieuse gastronomie Péruvienne telle que les ceviches, la nourriture chiffa, la chicha morada ou le pisco.

J’y aurai découvert le côté ludique des Péruviens : les programmes télévisés de jeux compétitifs sont leurs préférés. Ils peuvent paraître insignifiants à première vu pour les touristes, mais quand on découvre le statut de chaque personnalité qui y participe (il faut évidemment être entouré de Péruvien), les TV show prennent tout leur sens. J’aurai d’ailleurs pris un grand plaisir à écouter à de nombreuses reprises  » Esto es Guerra  » que ce soit dans les restaurants, la gare d’autobus ou même le taxi!

J’y aurais découvert les valeurs et coutumes des Péruviens : ici les enfants demeurent chez les parents jusqu’au mariage. Les hommes sont également d’une galanterie hors pair avec leur compagne de vie. Si Cendrillon existait véritablement, c’est probablement ici qu’elle trouverait son prince charmant!

Enfin, cette semaine m’aura fait prendre conscience d’une chose importante : on s’imprègne réellement d’un pays que lorsqu’on vit avec ses habitants; chose que les hôtels et auberges de jeunesse vous apporteront rarement.

Cusco

J’avais des craintes quant à mon départ pour Cusco. À plus de 3300 mètres d’altitude, je savais que l’air serait difficile à trouver. Près de 50 % du monde ressentent des effets liés au mal de l’altitude scientifiquement nommé le MAM (mal aigu des montagnes). Certaines personnes ne peuvent tout simplement pas y rester! J’avais personnellement eu énormément de mal à dormir ma nuitée à Quito (2800 mètres).

Je m’en suis finalement bien sorti… Les premiers jours ont été plus difficiles, mais le temps permet à tous de s’acclimater. C’est d’ailleurs grâce à cette accoutumance que j’ai réussi à atteindre les 4950 mètres d’altitudes sans suffoquer. Il s’agit d’être tranquille les premiers jours et de boire beaucoup d’eau. Pour ceux qui réagissent vraiment mal, il existe au Pérou une pilule presque magique nommée « Sorochi Pills ». Vous pourrez vous en procurer dans toutes les pharmacies et sans prescription.

Puis, viens avec l’altitude et le manque d’oxygène, le froid : chose dont j’ai horreur. Bien que Cusco soit une magnifique ville, j’y serai resté que 4 jours, le temps de pouvoir contempler le légendaire Machu Picchu.

Arequipa

arequipaCe fut pour moi une agréable opportunité de voir de la famille, après plus de 3 mois à voyager en solo. Mon oncle biologique (voir cet article sur la découverte de  » ma nouvelle famille « ) y était avec sa copine qui soi dit en passant est Péruvienne et originaire de cette ville où le soleil est omniprésent.

Arequipa est muni d’une architecture coloniale élégante et impressionnante. On la surnomme « la ville blanche » puisque la plupart de ces monuments ancestraux sont de cette couleur. Cette ville est également propriétaire du monastère de Santa Calina, un lieu touristique à ne pas manquer, même pour les blasés d’églises et de cathédrales comme moi!

Arequipa est également le point de départ principal du plus grand attrait touristique de la région : le canyon de Colca. Il est le plus profond du monde et on peut y apercevoir le plus grand oiseau du monde : le grand condor (jusqu’à 4 mètres de large en y incluant les ailes)! Le paysage scénique depuis Arequipa jusqu’au canyon est tout simplement ahurissant: volcans, vicuñas, plantes rares, etc.  Je recommande définitivement d’y aller, ne serait-ce que les paysages à observer lors du voyage en autobus.

Puno

Mon voyage au Pérou tira à sa fin dans cette ville bornée par le lac Titicaca à 3875 mètres d’altitude et déclarée officiellement par… le lac le plus haut du monde. Mon séjour à Puno donné l’occasion de visiter les iles Uros, de petites iles flottantes où on y retrouve une communauté d’habitants indigènes.

Je suis également arrivé pile à point pour la fin du festival de la candelaria, une fête où on peut y contempler des centaines de musiciens et de danseurs colorés défiler les rues jours et nuits.

Voilà pour le Pérou… J’espère vous avoir donné envie de visiter ce pays que j’ai personnellement adoré!

Si tout se passe comme prévu, je visiterai 3 nouveaux pays au cours des 3 prochaines semaines! Inscrivez-vous à ma newsletter via le formulaire au dessous de cet article pour ne pas rater cet épisode! À bientôt!

monastère santa calina

Le monastère Santa Calina: la ville dans la ville

festival de la candelaria à puno

Les colorés costumes des participants du festival de la candelaria à Puno 

lac titicaca iles uros

Les îles flotantes Uros du lac Titicaca

cathedrale de lima

L’impressionnante cathédrale basilique de Lima

volcan hualca hualca au pérou

En route vers le Canyon de Colca…

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L’Inca-Kola, la boisson préférée des Péruviens

lama et indigènes à cusco

On retrouve un grand nombre d’indigènes à Cusco et les environs  

Voyager en Colombie : le plus grand risque, c’est de vouloir y rester…

La plaza bolivar de BogotaPrès de 90 jours se sont écoulés depuis le début de mon voyage autour du monde. Après plus de 2 mois à voyager en Amérique du Nord et en Amérique centrale, j’ai finalement atteint l’Amérique du Sud, plus précisément la Colombie.

« Le plus grand risque d’aller en Colombie, c’est de vouloir y rester. »

Ce n’est pas moi qui le dis. C’est le slogan qu’ils se sont donnés. Ironiquement, il n’y a pas plus de 15 ans, la Colombie était considérée comme l’un des pays les plus dangereux au monde, la principale cause étant le Cartel de la drogue. Depuis la mort de Pablo Escobar, le plus grand caïd de la drogue de tous les temps, le gouvernement a repris le contrôle de la situation.

Aujourd’hui, voyager en Colombie est beaucoup plus sûr. L’économie du pays se développe bien et le tourisme connait une forte expansion.

Cartagena

cartagena ville fortifiéParlant de tourisme, voici la ville la plus touristique de Colombie. Chaleur, soleil et plage sont au rendez-vous. Cartagena est une ville fortifiée où on peut y retrouver de nombreux canons aux alentours, tout comme la ville de Québec où je vis en temps normal. Je me serais cru à la maison le temps d’un instant!

Le secteur de la vieille ville a beaucoup à offrir : parcs, monuments et musée. On peut y passer l’intégralité de son séjour si on le désire.

La sécurité est de mise et les policiers sont présents. Un peu trop… Si vous revenez aux petites heures du matin à pied après quelques verres dans les bars, attendez-vous à vous faire fouiller par les forces de l’ordre et sans modération! Croyez-moi, ils ne vous font pas sentir les bienvenus lorsque ça l’arrive.

Mes 2 premiers jours en Colombie m’ont d’ailleurs un peu, beaucoup refroidi. Sans compter cet Afro-Colombien qui s’est approprié mon capucino fraichement servi. Il a malgré tout eu la politesse de me laisser mon laptop avec lequel je travaillais au même moment!

Heureusement, ces petits événements ne se sont pas perpétués, au contraire.

Medellín

Tout le monde m’en parlait en bien, mais je ne sais trop pourquoi, cette ville ne me disait rien au début; probablement dû au fait que cette ville n’est pas située à proximité de la mer, un critère auquel j’apporte beaucoup d’importance.

Ce fut une agréable surprise que de séjourner dans cette ville, qui soi dit en passant, était la plus dangereuse au monde, il y a un peu plus de 15 ans.

Medellín s’est complètement remis de son passé ténébreux.

Aujourd’hui Medellín est considéré comme une des villes les plus sécuritaires d’Amérique latine. C’est une ville aux infrastructures très modernes. C’est une ville où la température est quasi parfaite à longueur d’année. C’est une ville propre où ses habitants sont heureux d’y vivre.

Medellín  a été nommé la ville la plus innovante au monde en 2013 au cours d’un concours mené par Citi, le Wall Street Journal et ULI.

Enfin, c’est définitivement une ville où je pourrais y vivre plusieurs mois, voire plusieurs années.

roberto escobar à medellinMa visite dans cette ville ma également donné l’occasion de visiter une des 300 propriétés que possédait Pablo Escobar et de rencontrer sont frère Roberto Escobar, condamné à 11 ans de prison pour avoir aidé son frère à blanchir ses centaines de millions de dollars.

Mi-aveugle et mi-sourd suite à l’explosion d’une enveloppe piégée, Roberto Escobar était le bras droit de Pablo. Il participait à la plupart des opérations orchestrées par son frère et était considéré comme le « comptable ».

Aujourd’hui, Roberto Escobar est libre, riche à craquer, mais aussi plein de regret. Il redonne à la société en finançant l’ouvrage de 22 des meilleurs médecins au monde qui travaillent actuellement sur l’élaboration d’une médication pour guérir les patients atteints du VIH.

Bogota

C’est lorsqu’on a des attentes élevées qu’on est déçu et lorsqu’on a des attentes basses qu’on est agréablement surpris. Ce fut personnellement mon cas pour Bogota dont ont m’en avait dit que du mal ou presque.

J’ai séjourné à Masaya Bogota Hostel, une superbe auberge de jeunesse située dans le cartier « El Candelaria » et fondée par deux jeunes et sympathiques Français. Cette partie de la ville renferme la plupart des lieux d’intérêt : la place bolivar, plusieurs musées et quelques cathédrales spectaculaires.

C’est aussi là que j’ai rencontré le plus de français jusqu’à maintenant au cours de ce voyage. Plusieurs viennent le temps d’un semestre pour étudier le commerce à l’université.

La « Zona Rosa », pour sa part, est le quartier branché où on y retrouve les magasins de grandes marques, de prestigieux restaurants ainsi qu’une panoplie de bars et de discothèques branchés. Tout simplement rien avoir avec le centre-ville de Bogota!

Pour conclure, j’ai énormément apprécié mon séjour en Colombie, plus particulièrement, les Colombiens eux-mêmes.

L’expression dont j’aurai entendu le plus fréquemment ici : « a la orden » qui signifie « à votre service ». Autant le serveur du restaurant, la caissière de l’épicerie et le vendeur de cigarettes dans la rue vous échangeront ces mots: de quoi vous faire sentir comme un roi.

Les Colombiens sont heureux, souriants et chaleureux, ce qui donne définitivement l’envie de vouloir revenir ou de vouloir y rester!

empanadas de colombie

Les « empanadas »: une spécialité colombienne. On en retrouve partout!

cathedral bogota

Une des nombreuses cathédrales qu’on peut contempler en Colombie

metrocable medellin san antonio

Medellin et son système de metrocable ultra moderne et efficace

plaza botero medellin

 Une oeuvre de Fernando Botero, célèbre artiste Colombien ayant une particulière fixation sur les rondeurs…

cartagena graphiti

Je n’ai jamais vu autant de graffitis qu’en Colombie!

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La capitale Bogota, vue de « Cerro de Monserate » à 3175 mètres d’altitude

Voyage en Amérique centrale d’un mois : le bilan

panama-cityJ’écris cet article de la terrasse de mon hôtel à Cartagena en Colombie, endroit où je viens tout juste d’atterrir. Il fait chaud. Presque trop. Mais je ne m’en plains pas, car c’est une des raisons pour lesquels j’ai décidé de quitter mon pays et de partir à l’aventure autour du  monde.

Les 4 dernières semaines ont été intenses en déplacement. Je croyais fermement voyager uniquement (ou presque) en avion au cours de ce long périple. Encore une fois les plans ont changé. Ce sont des milliers de kilomètres et des dizaines heures d’autobus que j’aurai parcouru en Amérique central, depuis le Guatemal jusqu’au Panama.

Pourquoi? Principalement pour une question de prix qui n’est pas négligeable. Par exemple, un voyage en autobus premium de Guatemala City à San José, capital du Costa Rica, vous coûtera en moyenne 100 $.  Faire le même trajet en avion, vous fera économiser certes beaucoup de temps, mais vous en coûtera plus que 3 fois ce prix.

L’idéal : fractionner son voyage en plusieurs jours et en profiter pour visiter les lieux par lesquels vous passez. Au final, j’aurai économisé et visité 2 pays de plus que j’avais anticipé.

El Salvador

el-tuncoIl est le plus petit pays de l’Amérique centrale. J’aurai séjourné que quelques jours à El Tunco pour obtenir mes premières leçons de surf à vie. Un charmant petit village rempli d’amateur de planches de mer. Les vagues sont idéals pour les débutants et le prix des cours est beaucoup plus avantageux qu’au Costa Rica. Enfin, ce fut une belle expérience quoiqu’un peu périlleuse par moment.

Puis, fut mon départ pour le Nicaragua de la polluée, bruyante et dangereuse Capital San Salvador à bord de l’autobus le plus confortable et le plus fonctionnel jamais expérimenté auparavant.

Nicaragua

On nous débarqua de cet autobus en pleine nuit au milieu de nulle part, supposément Léon. Heureusement, je n’étais pas seul. D’autres backpackers se retrouvaient dans la même hasardeuse situation que moi. Nous avons finalement pris un taxi (ou plutôt un minibus scolaire négocié à l’amiable) jusqu’au centre-ville. Bienvenue au Nicaragua!

Léon est la deuxième ville du Nicaragua en terme de population. On y retrouve moins de touriste qu’à Granada ou San Juan Del Sur. Malgré tout, la descente en toboggan du volcan Cerro Negro semble attirer beaucoup de jeunes voyageurs en recherche d’adrénaline.

Granada était ma seconde destination. J’avais beaucoup d’anticipation quant à cette ville où on y retrouve un grand nombre d’expatriés. Toutefois, quelques Nicaraguayens ne m’ont pas fait sentir le bienvenu. Événements ponctuels ou incidents exceptionnels? Je ne sais pas, mais une chose est sûre, je n’y vivrais pas le restant de mes jours… Le centre-ville a définitivement de quoi à offrir. La cathédrale complètement rénovée est un charme fou et les restaurants aux alentours des plus conviviales. Quant au lac situé à quelques minutes de marches de la ville, ce fut une déception inonde : pollué, laid et inaccueillant.

Finalement, ce sera à San Juan Del Sur que je passerai Noël pour la première fois de ma vie au chaud et sans neige. Cette ville située sur la côte pacifique n’en est encore qu’à c’est début touristique. Il y a fort à parier qu’elle gagnera énormément en popularité au cours de la prochaine décennie. Le prix est plus que décent et la plage et l’ambiance festive sont au rendez-vous.

Costa Rica

Contrairement à son voisin du haut, le Costa Rica est un pays beaucoup plus riche. La pauvreté, ici, n’a rien de frappant. J’ai d’ailleurs été choqué par les prix élevés de la nourriture, mais plus particulièrement dans les supermarchés. Vous payerez votre facture d’épicerie en moyenne 25 % plus cher qu’au Canada. Eh bien! Moi qui pensais partir à la chasse aux aubaines!

Toutefois, jamais je ne me suis senti en insécurité à l’intérieur de ce pays. Les infrastructures sont des plus modernes. On peut même y boire l’eau du robinet!

Attendez-vous également à entendre parler la langue de Shakespeare et à voir des billets verts. En effet, cette destination est très appréciées des Américains. Le dollars US est d’ailleurs accepté à peu près partout.

cerro_gatoEnfin, mes trois jours passés à La Fortuna à proximité du volcan Arenal auront été nuageux, brumeux et pluvieux. Difficile d’apprécier la pointe d’un volcan quand on n’y voit même pas la base…

Mon conseil : assurez-vous qu’il fera beau lorsque vous séjournerez dans les environs de La Fortuna et si possible choisissez la saison sèche. Et puis, si vous avez la chance, prenez une journée complète pour visiter le parc National Manuel Antonio, vous aurez la possibilité d’y apercevoir des espèces de toutes sortes et de vous baigner dans les plus belles plages du Costa Rica. Tout simplement merveilleux!

Panama

Panama City fut définitivement mon coup de cœur jusqu’à maintenant, plus particulièrement le secteur en revitalisation de Casco Viejo qui donne une vue époustouflante sur les gratte-ciels illuminés de la ville.

Panama City, ce n’est pas seulement un port ou transit pour les bateaux, c’est également une ville dotée d’un immense parc naturel, de ruines historiques et de plusieurs autres attractions à proximité. La ville connait une expansion majeure qui se poursuit depuis le début des années 2000. L’élargissement du canal, la construction d’un métro et la purification de l’eau de mer avoisinante dans le but d’y aménager une plage publique sont seulement quelques un des projets en cours. Une ville que je considérerais propice à l’investissement immobilier…

En conclusion, ces dernières semaines furent bien remplies et les prochaines en Amérique du Sud risquent de l’être tout autant!

Malgré tout, chaque jour, chaque semaine, chaque mois, je fais le même constat : on peut voyager plus en moins de temps ou voyager moins plus longtemps. Le défi, c’est de trouver le juste équilibre entre la qualité du temps qu’on passe dans un lieu versus la quantité de lieux qu’on visite au cours d’un laps de temps.

Ce n’est pas le nombre de destinations qui compte, mais bien la qualité du voyage…

Et comme toujours quelques photos de ce dernier mois :

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El Tunco, un petit village touristique prisé par les surfers débutants

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 Léon et ses maisons et trottoirs qui ne passent pas inaperçus

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 La cathédrale de Granada, principal attrait touristique de cette petite ville

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 San Juan Del Sur au coucher du soleil 

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Un singe saïmiri, une des nombreuses espèces qu’on peut apercevoir au parc national Manuel-Antonio

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 Un sympathique couple âgé de costaricains avec qui j’ai passé le nouvelle an: il n’y a pas d’âge pour voyager!

Apprendre l’espagnol à Antigua en 3 semaines: mon expérience…

ville d'antigua au guatemalaVoilà maintenant plus d’un mois et demi que j’ai tout plaqué pour partir à l’aventure autour du monde. Je suis présentement dans le bus en route pour le Nicaragua.

Je viens de quitter le Guatemala, plus précisément Antigua, une petite ville à l’architecture coloniale pittoresque. J’y aurai séjourné un peu plus de 3 semaines principalement pour atteindre un objectif : celui d’apprendre l’espagnol.

Antigua, un paradis pour apprendre l’espagnol

Antigua n’est pas seulement un patrimoine de l’UNESCO que l’on visite en quelques jours pour son unicité et son charisme. C’est également un lieu où on peut y vivre plusieurs semaines, plusieurs mois, voir plusieurs années.

De nombreux Occidentaux s’y installent pour démarrer un commerce tels qu’un restaurant ou une auberge. C’est le cas par exemple de Florent, un français d’origine avec qui j’ai eu l’occasion de jaser et qui aujourd’hui est l’heureux propriétaire d’une crêperie à Antigua.

D’autres comme moi y séjournent le temps de maîtriser suffisamment d’espagnol afin de pouvoir bien se débrouiller le restant de leur voyage.

Avec plus de 40 écoles d’espagnol, Antigua se classe parmi un des meilleurs endroits au monde pour apprendre l’espagnol. Les Guatémaltèques parlent clairement et lentement. Les professeurs sont compétents et expérimentés et la méthode d’enseignement est extrêmement efficiente, sans compter que les prix sont des plus attractifs. Il vous en coutera entre 5 et 10 $ dollars pour une heure de leçon avec un professeur privé dans une école accrédité par le gouvernement et parfois moins avec un professeur privé engagé en tant que travailleur autonome.

Vous pourrez également séjourner dans une famille, question de vivre en immersion totale, chose que j’ai expérimenté le temps de deux semaines. Les tarifs sont similaires à ceux d’une auberge de jeunesse et vous obtenez 3 repas par jours 6 jours par semaine. J’aurai déboursé moins de 250 $ pour obtenir 20 heures de cours par semaine avec un professeur privé, 7 nuits dans une chambre privée chez une famille ainsi que 18 repas en contractant avec « La Union », une des meilleures écoles d’espagnol d’Antigua.

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Comment mon niveau d’espagnol a-t-il évolué en 3 semaines?

Dans mon article précédent, je vous parlais de mon ambitieux objectif d’apprendre 2000 nouveaux mots (environ 100 mots par jour), d’atteindre un niveau de compréhension de 80 % et d’expression de 70 %, alors que mon niveau à l’arrivée était le suivant : connaissance d’environ 500 mots, niveau de compréhension de 30 % et d’expression de 10 %.

Ai-je atteint mon objectif?

Oui et non. J’ai considérablement augmenté mon niveau d’espagnol. Après 64 heures de cours, l’école m’a remis un certificat avec une mention de niveau intermédiaire avancé.

Je peux désormais avoir une discussion avec un hispanophone qui n’en demeure pas au niveau superficiel. Je peux comprendre la plupart des choses qu’on me dit. Je peux lire le quotidien et comprendre la quasi-totalité d’un article. Toutefois, apprendre 100 mots par jours et s’en souvenir est un défi de taille, un défi que je n’ai pu réaliser en totalité.

J’ai ajouté à mon vocabulaire un peu plus de 1200 nouveaux mots si on ne considère pas les conjugaisons de temps de verbes, mais probablement plus de 2000 mots si on les incluent. J’estime que mon niveau de compréhension a atteint près de 75 %. Toutefois, la tâche devient beaucoup plus difficile lorsqu’il s’agit d’écouter une conversation entre hispanophones natifs qui parle à un rythme effréné. Pour ce qui est de mon niveau d’expression, je l’estime à plus ou moins 55 %.

Les verbes demeurent définitivement la pierre angulaire de cette langue. La réalité étant qu’au cours de mes 3 semaines intensives de cours, je n’aurais étudié qu’une seule chose: les temps de verbes et leurs conjugaisons.

Heureusement, l’espagnol est une langue facile à apprendre pour les francophones et encore plus pour ceux qui maîtrisent également l’anglais puisqu’un grand pourcentage des mots espagnols est similaire à ceux de la langue française, mais également de la langue anglaise.

Enfin, mon expérience au Guatemala fut des plus enrichissantes et je recommande à tous ceux qui désirent apprendre l’espagnol d’y habiter un minimum de quelques semaines. Les Guatémaltèques sont des gens souriants, respectueux et généreux de leur culture. Ils seront vous émerveiller sans le moindre doute.

Prochaines destinations : Nicaragua et Costa Rica!

J’y passerai le temps des fêtes avec mon ami londonien rencontré en cours de route! J’en profite d’ailleurs pour vous souhaiter à tous un joyeux Noël et une bonne année!

Quelques photos des dernières semaines:

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 Vu sur le magnifique lac Atitlan et ses bateaux taxi

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San Pedro, un petit village basé aux alentours du lac Atitlan et réputé pour attirer les hippies

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Repas typique du Guatemala: haricots, oeufs, avocats et bananes plantain

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À la montée du Volcan actif Pacaya: dernière éruption: 2010!

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Antigua vu de « cerro de la cruz » ou « colline de la croix »

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La cathédrale San José, détruite en partie à deux reprises lors de deux énormes tremblement de terre

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Un « chicken bus »: moyen de transport privilégié par les Guatémaltèques

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Mon séjour en famille chez Marie-Elsa, ses filles, ses neveux et trois autres étudiants

Première destination de mon voyage autour du monde: Mexique!

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C’était le 30 octobre dernier. J’ai pris l’avion et j’ai tout laissé derrière moi pour partir à l’aventure autour du monde.

Aujourd’hui, je me retrouve au Mexique, le pays des tacos, de la tequila et des ruines mayas.

Première destination : Cancun et Playa Del Carmen. Pourquoi? Pour ces magnifiques plages, sa sécurité et son esprit festif.

C’était à mon avis la meilleure destination pour commencer un tel voyage. Ce fut en quelque sorte des vacances au soleil et une initiation en douceur à la soi-disante « dangereuse » amérique latine.

Le mexique un pays plus sécuritaire que je l’imaginais…

À ma grande surprise, le Mexique est un pays où on se sent en sécurité et il en sera probablement également de même pour le reste du continent.

Pour dire la vérité, j’anticipais le pire. J’avais entendu dire tant de chose négative sur l’Amérique latine au niveau de la sécurité : vol, séquestration, agression armée et j’en passe.

Certes, ces incidents arrivent, mais si vous vous abstenez d’exhiber vos objets de grande valeur en public et si vous évitez de sortir tard le soir dans des endroits peu recommander, toutes les chances demeurent de votre côté. (D’ailleurs, à ce sujet, je ne peux que recommander la lecture du ebook A.T.I.P.I.C dont je me suis procuré avant mon départ; un guide rédigé par Fabrice du blog Instinc-Voyageur.com destiné spécialement à la sécurité en voyage.)

Ce fut donc un choc pour moi de passer à travers deux fouilles de bagages, un détecteur de métal et une photographie de mon visage pour un simple voyage d’une heure trente en autobus à destination de Tula De Allende. Les autobus du Mexique se classent sans aucun doute parmi les plus sécuritaires et les plus confortables du monde.

Les auberges de jeunesse, une opportunité pour les rencontres

Outre la question de sécurité, les auberges de jeunesse furent pour moi une révélation. Même s’il n’est pas toujours évident de vivre avec des inconnues en permanence, cette façon de se loger m’oblige à sortir de ma zone de confort. Les nombreuses rencontres effectuées sont des plus captivantes et enrichissantes. Ils permettent à la fois d’apprendre sur les autres pays, de connaître les meilleures destinations (et d’économiser du temps en mettant de côté les guides de voyage), de pratiquer d’autres langues, de développer des habilités sociales et de créer de nouveaux liens amitiés.

Sans les auberges de jeunesse, je n’aurais pas vécu une soirée des plus festives au Coco Bango avec un mexicain, deux allemands et deux londoniens; je n’aurais pas connu Jeisson, un sympathique Colombien rencontré à Playa Del Carmen avec qui j’ai visité une des 7e nouvelles merveilles du monde et je n’aurais probablement pas discuté avec des dizaines et des dizaines de personnes provenant d’un peu partout autour du monde.

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Une après-midi « snorkling » à Akumal pour aller voir les tortues marines

Adaptation, adaptation et adaptation

Enfin, ce que je retiens de ce début de voyage, c’est qu’il faut savoir s’adapter en tout temps et demeurer flexible. Il faut savoir s’adapter à des heures de sommeil variables, s’adapter à de nouveaux colocataires, s’adapter à de nouveaux lieux, s’adapter à la nourriture, s’adapter à la température, s’adapter à la langue, s’adapter à différent moyen de transport, s’adapter à un horaire de travail différent. Bref, il faut savoir s’adapter à univers en constant changement.

En voyage, la routine n’existe pas.

Prochaine destination : Guatemala

Je demeurai dans la ville d’Antigua, réputé pour ses écoles d’espagnol et son architecture coloniale, durant une période de 3 semaines afin d’apprendre l’espagnol. Ce sera également pour moi l’occasion d’obtenir un peu plus de stabilité. Je suivrai des cours d’espagnol 20 heures par semaine et vivrai un séjour linguistique en immersion totale avec une famille.

Mon objectif? Assimiler 2000 nouveaux mots (environ 100 mots par jour), atteindre un niveau de compréhension de 80 % et d’expression de 70 %.

Mon niveau actuel? Connaissance d’environ 500 mots, niveau de compréhension de 30 % et d’expression de 10 %.

À suivre!

Voici quelques photos de mes dernières semaines :

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Les ruines de Tulum

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Un des nombreux iguanes qu’on peut retrouver aux ruines de Tulum

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Querétaro, une magnifique ville du Mexique classée au patrimoine mondiale par l’UNESCO

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Un aperçu d’une terrasse d’un auberge de jeunesse

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Une des nombreuses cenotes qu’on peut retrouver au Mexique

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Une des plus belles plages du Mexique: Cancun 

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La ville de Mexico, vue de la tour Latina America

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Une des 7 nouvelles merveilles du monde, Chichen Itza

J’ai tout laissé tomber… pour faire le tour du monde

faire le tour du mondeJ’ai tout plaqué pour partir à l’aventure autour du monde. Ce projet, il mijotait dans ma tête depuis déjà un bon moment. Et aujourd’hui, je peux dire qu’il se concrétise enfin.

Voilà comment ça s’est passé…

Au cours des derniers mois, je me suis progressivement départi de tous mes biens. J’ai vendu ma maison, ma voiture et mes meubles. J’ai donné mes vêtements et jeté tout ce qui m’était inutile. J’ai réduit ma vie matérielle au strict minimum. J’ai même abandonné ma relation de couple.

Je me suis également retiré des bancs d’école et j’ai démissionné de mon ancien emploi. Enfin, j’ai créé un business sur Internet qui me permet à l’heure actuelle de travailler de n’importe où et n’importe quand.

Aujourd’hui, je me considère complètement libre et indépendant. Plus rien ne me retient.

Pourquoi ce projet fou?

Ma vie avait atteint un stade de banalité que je devais fuir au plus vite. La routine n’est définitivement pas pour tout le monde. Un nouveau défi s’imposait. Et celui de faire le tour du monde m’excitait énormément.

Et puis, j’avais besoin de vivre un changement radical d’environnement. Le Québec, endroit où je vis depuis ma naissance a ses bons côtés, comme ses mauvais. Et pour ce dernier, je lui reproche la température trop rigoureuse. Je ne me considère pas comme Québécois, ni même Canadien, je suis Terrien et il est fort possible que je sois né au mauvais endroit. Un être comme moi a besoin de lumière et de chaleur telle une plante tropicale et ce n’est visiblement pas le Québec qui peut répondre à ce besoin qui fait rage chez moi. Ce voyage est donc pour moi l’occasion de trouver un pays de prédilection où j’y habiterai de manière occasionnelle ou permanente.

Outre cette raison, je cherche à me dépasser au niveau personnel. Le fait de tout quitter et de repartir à zéro est pour moi une opportunité de m’améliorer plus rapidement, une opportunité de rebondir plus haut. La réalité étant que je viens tout juste d’avoir 30 ans. Certains diront que c’est encore très jeune, d’autres que c’est déjà très vieux. Peu importe, je considère personnellement ces 30 ans comme ma renaissance. Je me suis donné un an pour reprogrammer mon cerveau et je compte profiter de ce voyage pour m’aider à le faire.

Évoluer, progresser et expérimenter : c’est exactement ce que j’attends d’un tel voyage.

Mon itinéraire

Il n’est pas cloué dans le béton. Bien que le fait de savoir où on va à l’avance soit sécurisant, je préfère personnellement garder un itinéraire global puis bifurquer par-ci et par-là une fois dans le feu de l’action. Le fait de voyager seul m’offre une énorme latitude et mes rencontres lors de ce voyage m’influenceront sans le moindre doute.

Ayant déjà voyagé à plusieurs reprises en Amérique du Nord et en Europe, ce périple se focalisera davantage sur les 3 destinations suivantes : l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie.

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Mon budget

On me pose souvent la question dans mon entourage et la réponse reste plus que souvent inusitée, car elle se résume à celle-ci : je n’en ai pas.

J’ai l’intention de vivre avec le même budget que je vivais avant de partir. Je logerai principalement dans des auberges de jeunesse, puis en second lieu chez les habitants via couchsurfing ou bedycasa puis finalement à l’hôtel lorsque j’aurai besoin davantage d’intimité ou de solitude. Mon objectif est de faire le maximum de rencontres et c’est pourquoi je privilégie ces manières de me loger.

Mon rythme de vie est modeste et me satisfait entièrement. Ce ne sera pas un voyage de luxe, même si je compte vivre certaines expériences ultras sensorielles qui pourraient me demander de débourser davantage.

Les faibles coûts pour l’hébergement compenseront pour les frais de déplacement. Sans oublier que le coût de la vie des continents que je visiterai est parmi les plus bas au monde.

Comment me suis-je préparé à faire le tour du monde?

J’ai bâti un business Internet qui me permet de gagner entièrement ma vie sur Internet et j’ai complètement dématérialisé ma vie. Mes nécessités se résument à mon sac de voyage, un ordinateur portatif et une connexion Internet. Pour le reste, tout est dans l’organisation et la préparation.

Mon sac de voyagesac_voyage

C’est un osprey farpoint 55 : un modèle de sac de type deux en un. Simplement le meilleur sac que je pouvais trouver pour faire un tour du monde. Pas trop volumineux, juste parfait pour mes besoins. À savoir que je privilégie la légèreté et la simplicité à tout autre critère.

Mon objectif : être parfaitement organisé et le plus léger possible pour avoir l’esprit libre et profiter au maximum de chaque moment.

Avec le deuxième sac de jour intégré au principal, je me simplifie la vie lors des déplacements en avion ou en autobus et je profite d’un sac lors d’excursion et autres activités.

Mon Laptop

laptop_voyageIl représente mon principal instrument de travail. Il s’agit d’un Samsung i5 à écran mat 13 pouces ultra mince et ultra léger. Il possède toutes les caractéristiques dont un digital nomade a besoin, combinant ainsi mobilité et efficacité. Son écran antireflet me permet de travailler quasi n’importe où et son petit format ainsi que sa légèreté me permet de le transporter partout avec moi à l’intérieur de mon sac de jour ou de mon sac principal. Bref, parfait pour le technomade moyen.

Et si on me le volait ou que je le perdais? Il s’agirait simplement de m’en procurer un autre et de réinstaller mes programmes de base. Tous mes fichiers sont automatiquement stockés sur des serveurs externes en cas de bris, de perte ou de vol.

Mon outil multidisciplinairesmartphone_voyage

Il s’agit d’un smartphone Samsung galaxie S3. J’ai longtemps hésité à me procurer un des derniers modèles de l’iPhone, mais son trop petit écran m’a fait trancher entre les deux.

Le Galaxie S3 représente véritablement mon outil à tout faire.

Avec ce téléphone intelligent, je peux écouter de la musique, naviguer sur Internet, prendre des photos, lire des livres électroniques, apprendre une nouvelle langue, jouer à des jeux, écouter des films, trouver mon chemin (avec le GPS), etc. Fini le temps où il fallait trimbaler avec soi appareil photo, guides de voyage, lecteur MP3 et autres.

Ce sera le seul objet que j’aurai dans les poches lorsque je sortirai visiter, outre un peu d’argent. Bref, une tranquillité d’esprit assurée.

Cours d’autodéfense

J’ai pris l’initiative d’apprendre à me défendre en cas de besoin. On ne sait jamais à qui on a affaire et encore plus particulièrement dans les pays pauvres où on prend tous les Occidentaux pour des gens riches. Un petit plus qui pourra me servir si le moment fatidique doit arriver.

Cours d’espagnol

La communication demeure certainement un des plus grands freins pour les voyageurs. Certes, l’anglais est une bonne base pour voyager, mais encore là, ça ne fait souvent pas l’affaire dans tous les pays. Je l’avais visiblement remarqué lors de mon voyage en Espagne. Et puisque je compte passer plus de temps en Amérique latine qu’ailleurs, je redouble d’efforts pour améliorer mon niveau d’espagnol au plus haut point. Les multiples cours que j’ai suivis avant mon départ m’ont grandement aidé. Maintenant, je compte bien pratiquer. Rien de mieux que de parler la langue du milieu pour bien s’intégrer. J’utiliserai Mosalingua, une application sur iPhone et Android, pour continuer à progresser.

Comme vous pouvez le constater, un voyage autour du monde ça ne se prépare pas en une journée. Et la réalité, c’est que mieux on est préparé et plus on peut en profiter. La liste des préparatifs aurait pu se continuer longuement, mais ce n’est pas le but de cet article. Mon objectif est avant tout de vous transmettre ma passion pour les voyages et de vous prouver qu’il est aujourd’hui possible gagner sa vie et de vivre n’importe où dans le monde grâce à un simple ordinateur et une connexion Internet.

Certains diront que j’ai de la chance. Je préfère affirmer que j’ai créé cette chance. Si j’ai pu le faire, vous le pouvez aussi.

Suivez mes aventures autour du monde!

sylvain_wealth_kohpeepeeJ’ai l’intention de publier sur ce blog régulièrement et de partager avec vous mes aventures de voyages ainsi que des photos et peut-être même des vidéos. Ce sera pour vous l’occasion de voyager virtuellement à travers le monde et de développer une passion qui est peut-être à l’intérieur de vous.

Enfin, si cette histoire vous inspire, je vous serais extrêmement reconnaissant de partager cet article avec vos proches. Merci à l’avance!

Je vous invite aussi à vous inscrire à la newsletter et à télécharger mon guide gratuit « 7 habitudes pour changer de vie maintenant ». Vous pouvez aussi me suivre via Facebook et Twitter!

Merci infiniment de m’avoir lu jusqu’ici.

En espérant, vous revoir d’ici peu sur le blog pour de nouvelles aventures autour du monde!

-Sylvain Wealth

[Mise à jour: Ce tour du monde est désormais terminé, bien que je continue à voyager plusieurs mois par année! Je vous propose de parcourir les différents articles de ce blog qui font état des différents lieux que j’ai explorés, plus particulièrement l’article qui fait le bilan sur les 222 jours de voyage, 19 pays visités et 83 063 km que j’ai parcourus. Il s’agit d’un des plus importants et des meilleurs article que j’ai rédigé de ma vie! Cliquez ici pour lire l’article en question.]